Depuis le 10 juillet et la cérémonie de Bangui réunissant le président Faustin-Archange Touadéra et les chefs rebelles signataires Ali Darassa et Sembé Bobo, 375 éléments ont déposé les armes selon le chef de l’État. Des chiffres que confirment des représentants de ces deux groupes, UPC et 3R.
Dans le détail, selon le président centrafricain, 233 ex-combattants de l’UPC se sont rendus à Maloum dans le centre du pays (province de la Ouaka), de même que 17 éléments issus de groupes anti-balaka.
Selon Faustin-Archange Touadéra, une centaine d’hommes seront formés à Bérengo, camp tenu par les Russes de Wagner en vue d’intégrer l’armée, 40 seront envoyés au Maroc et une centaine intégreront un programme de réinsertion.
Il a également assuré que les discussions se poursuivaient avec les groupes Révolution Justice-aile Sayo, et Mouvement patriotique pour la Centrafrique (MPC) de Mahamat al-Katim. Pour les autres milices, comme le Front populaire pour la renaissance de la Centrafrique (FPRC) de Noureddine Adam, la porte reste ouverte, estiment les autorités.
Au total, 14 groupes avaient signé l’Accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA), accord de Khartoum en 2019, dont neuf groupes ont depuis été dissous.
Le DDRR est soutenu par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca), mais ce type de programme coûte cher, surtout s’il veut être durable. Et, dans l’environnement budgétaire difficile de la Centrafrique, le chef de l’État a demandé à ses partenaires de mettre la main à la poche, ce qu’a promis par exemple l’Union européenne.
Sur la radio Ndeke Luka, le chargé de communication du DDRR, Jules Gautier Ngbapo, a affirmé que ces 375 hommes viennent s’ajouter à plus de 5 000 miliciens ayant intégré le programme depuis décembre 2018.
Toutefois, la portée de ces désarmements reste relative, et beaucoup de miliciens demeurent en brousse jusque-là.
Le chercheur Charles Bouessel d’International Crisis Group (ICG) estime que « certains officiers craignent d’être floués et de voir leur chef récolter tous les bénéfices promis ». Ces dissensions mènent à des risques de partition en fonction d’intérêts locaux. Plusieurs combats fratricides ont par exemple déjà eu lieu entre factions des 3R.
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