Le Syndicat de l’enseignement professionnel et technique (SEPT) a célébré, ce 1er mai, la fête du travail à Kaolack. Cette rencontre était une tribune pour exposer les maux dont souffre le secteur.
« Dans le secteur de la formation professionnelle, nous avons beaucoup de revendications. Aujourd’hui parmi les revendications primaires, nous avons le reversement des maitres d’enseignants techniques et professionnels sans oublier le cas des contractuels qui continuent toujours à ne pas subir des formations diplômantes. Mais aussi nous devons parler des cas des décisionnaires qui attendent toujours le fameux décret qui n’a pas encore été signé. Donc, les attentes sont très nombreuses au niveau des enseignants, mais toujours en est-il qu’on garde espoir parce que des promesses ont été faites mais jusqu’à présent on attend la réalisation de ces promesses là », selon Amar Kane, SG du SEPT.
Poursuivant, le SG du Syndicat de l’enseignement professionnel et technique, a ajouté : « Nous avons de l’espoir, mais il n’y a pas encore d’actions concrètes. Depuis lors tout ce qui a été signé par les régimes précédents peine à être appliqué par le régime en place. Nous sommes restés un an sans grève mais vu la situation, si rien ne change, nous allons remettre ça. Parce ce qu’on parle de dialogue social, on parle de pacte social mais cela ne peut se concrétiser si les promesses faites par l’État envers les travailleurs, envers les enseignants, ne sont pas respectées ».
À noter que plusieurs membres du SEPT venant d’un peu partout à travers le Sénégal, ont pris part à la célébration de la fête du travail dans la ville de Mbossé.